L’écriture est l’une des praxies les plus complexes qu’un enfant va devoir acquérir au cours de sa scolarisation. C’est un moyen de laisser une trace du travail réalisé au cours de la journée (leçons, exercices par exemple), mais aussi transmettre ses connaissances et ses acquis (évaluations par exemple). Malgré ce qu’on pourrait croire, son apprentissage débute bien avant que l’enfant soit capable d’écrire ses premières lettres et des prérequis sont nécessaires. Il est important que l’enfant pratique et maitrise chaque étape afin de pouvoir accéder à la construction des lettres de l’alphabet dans les meilleures conditions. Lorsqu’une des étapes est compromise, un déséquilibre se créer et l’enfant rencontre des difficultés lors du passage à l’écrit.

 

 

La phase cachée de l’écriture

Cette problématique peut survenir dès les premiers temps d’apprentissage, en classe de maternelle/CP ou plus tard une fois que le rythme ou que les exigences s’intensifient. Il sera donc indispensable à l’ergothérapeute de déterminer l’origine de la cause de ce trouble et de l’objectiver. Pour ce faire, l’ergothérapeute va devoir effectuer une évaluation complète et rigoureuse.

 

Cette évaluation est indispensable afin de comprendre pourquoi l’écriture est difficile et permet de dresser les objectifs de travail pour optimiser le soin apporté. Elle permettra aussi de définir les aides ou aménagements qui pourront répondre aux difficultés, que ce soit à court, moyen ou long terme.

C’est pour ces raisons que le travail en ergothérapie n’est pas exclusivement ciblé sur l’acte graphique. C’est un travail en globalité qui va permettre à l’enfant de faire des progrès.